Le miracle espéré n'a pas eu lieu, pas plus que la déroute redoutée: quarante-huit heures après avoir découvert son troisième entraîneur de la saison, Naples a fait jeu égal avec le FC Barcelone (1-1) en 8e de finale aller de la Ligue des champions, mercredi.
Nommé lundi soir en remplacement de Walter Mazzarri, qui avait lui même succédé à Rudi Garcia mi-novembre, Francesco Calzona n'a eu que deux séances d'entraînement pour préparer ce choc aux allures de dernière chance pour le Napoli, distancé en championnat (9e à 27 points de l'Inter) et éliminé de la Coupe d'Italie.
Les trente premières minutes n'ont pas dû rassurer le technicien italien qui, entraîneur-adjoint du Napoli entre 2015 et 2018, puis en 2021-22, a retrouvé un club loin d'être souverain devant son public avec sept défaites toutes compétitions confondues cette saison à domicile.
Son équipe a d'abord été nettement dominée par le Barça, supérieur dans tous les domaines.
Le champion d'Espagne en titre a mis d'entrée Naples sous pression avec deux tentatives sans complexe (4e et 8e) du prodige Lamine Yamal, devenu à 16 ans et 223 jours le plus jeune joueur de l'histoire de la C1 à disputer un match à élimination directe.
Mais ce sont les vénérables Robert Lewandowski, 35 ans, et Ilkay Gündogan, 33 ans, qui ont vraiment fait frémir coup sur coup les plus de 50.000 spectateurs du stade Diego-Armando-Maradona.
Le Polonais, parfaitement lancé par Joao Cancelo dans la surface de réparation napolitaine, a buté sur Alex Meret (21e), tandis que son coéquipier turc a failli surprendre le gardien italien de loin sur l'action suivante.
- Retour marquant pour Osimhen -
Sevré de ballon pendant la première demi-heure, le Napoli a fini par sortir de sa coquille et à reprendre confiance, jusqu'à confisquer le ballon à des Catalans soudain éteints.
Les champions d'Italie ont commencé à trouver Victor Osimhen qui, de retour de la Coupe d'Afrique des nations, disputait son premier match sous le maillot azzurro depuis le 23 décembre.